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J’ai trouvé cet été cette merveille de Lucien Jacques (1891-1961)
Poète, aquarelliste, graveur. Ami de Gide, de Guillevic, de Prévert mais surtout de Jean Giono, avec lequel il a animé les Rencontres du Contadour.
Ce Poème est extrait du « Tombeau d’un berger »
Credo
Je crois en l’homme, cette ordure
Je crois en l’homme, ce fumier
Ce sable mouvant, cette eau morte
Je crois en l’homme, ce tordu,
Cette vessie de vanité
Je crois en l’homme, cette pommade
Ce grelot, cette plume au vent
Ce boutefeu, ce fouille-merde
Je crois en l’homme, ce lèche-sang
Malgré tout ce qu’il a pu faire
De mortel et d’irréparable
Je crois en lui
Pour la sûreté de sa main
Pour son goût de la liberté
Pour le jeu de sa fantaisie
Pour son vertige devant l’étoile
Je crois en lui
Pour le sel de son amitié
Pour l’eau de ses yeux, pour son rire
Pour son élan et ses faiblesses
Je crois à tout jamais en lui
Pour une main qui s’est tendue
Pour un regard qui s’est offert
Et puis surtout et avant tout
Pour le simple accueil d’un berger
(Association des amis de Lucien Jacques. 10 rue Fontaine Vieille, 04800 Gréoux les Bains)
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Est-ce un pont entre deux rives ?
Est-ce un détour du chemin ?
Est-ce la haie de mon champ
Que les oiseaux seuls habitent ?
Au-delà c’est la promesse
Au-delà c’est le désir et l’angoisse
Au-delà c’est l’espoir de l’inconnu
Vêtu des soies de mon chant
De quel pas
Porter mon âme
De quel pas
Quitter mon corps
De quelle main
Effacer du vieux temps ?
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La couleur du vent
Le cri du cristal
Paroles
Rayons de lumière
Arc-en-ciel
Souffle
Qui gonfle les voiles
Endormies
D’un automne
Passager
Mes yeux
Reprennent le fil
Chaleur
Des mots amis
Merci
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