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Au cur de la forêt
Il est entré trainant sa nuit derrière lui
Les arbres se touchent des branches signalant l’intrus
Dans un grand froissement de feuilles tourneboulées
Que vient-il faire ici sans annoncer le temps ?
Par quel chemin sans prix l’ont guidé ses instincts ?
Les mottes de terre s’écartent sans la moindre poussière
Lui, seul dans son reflet, pénètre l’âme du silence
Et s’allonge entourant de ses bras les fleurs bleues
Les yeux de la forêt se retournent, discrets
Le matin ralentit sa course, s’enveloppe de brume
L’enfant peut naitre, son berceau sera douillet
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