• Bon! Un peu de temps à perdre!

     

    Bon ! Je me suis dit : Pourquoi ne me mettrais-je pas à écrire tout d’un coup les mots tels qu’ils affleurent, de manière kilométrique, puisqu’il existe une bande affidée à cette méthode ?

    Comme les fameux cadavres, mais pas vraiment exquis et à moi tout seul.

     

    Et je commence par Bon ! C’est la clé d’entrée en matière, une sorte de code secret dans la bande en question, celle qui aligne les mots à la queue leu-leu en leur laissant le soin de prendre un sens et de le faire savoir.

     

    Ce n’est pas plus fatigant, même au contraire, car si le mal aux doigts est inévitable on peut passer à coté du mal aux méninges. C’est toujours ça de gagné.

     

    Et pas question de dire : Pour quoi faire ? Ça n’a pas de sens puisqu’il n’y a pas de motif particulier, de message enchevêtré  dans les phrases. Tout est gratuit.

     

    Et ça peut donner du pain à manger aussi bien aux démolisseurs des blogs, ces lieux de perversion égotique où se prélassent tant des désœuvrés névrosés qu’aux puristes de la langue et de la bonne tenue qui dénoncent sans cesse l’abus d’écriture.

     

    Donc, c’est une bonne action, une œuvre charitable que j’entreprends là, à cet instant.

    Voilà comment de ce tas quelque peu informe se dégage un fumet d’œuvre juste, comme l’ordre de la Dame, autoproduit, naturel, bio-littéraire, en quelque sorte, puisque aucun engrais artificiel et extérieur n’y a été ajouté.

     

    J’ai trouvé là peut être une recette pour assainir la littérature à deux sous, à faire les pages des journaux, sans en avoir l’air. Ce matin je suis en état de grâce : je l’offre sans frais à qui en voudra.

     

    Bon ! Je suis presque au terme de ma bouillie. Non que je me sois imposé au départ une limite quelconque. Peut être, sans le dire, un reste de prudence : Tu n’avais déjà pas foule de lecteurs, attention à ce que tu leur sers. Ils ne vont peut être pas rire de tes batifolages.

     

    Mais on aura passé un petit peu de temps ensemble. Sans maximes. Sans visions. Pour ainsi dire, à sec. Vous et moi, seuls, face à face dans cette ile au milieu de l’océan, comme il se doit. Vous pouvez vous défouler dans les commentaires, mais seulement avec des mots polis, doux, calibrés. Merci.

     

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :