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Maussade
Les pages des livres jaunissent sous le poids de l’oubli
Pleurent un œil neuf, sans détours, sans histoire
Nouveau venu dans le marécage urbain
La main gantée poursuit son œuvre, tachée de sang
Piètre histoire qu’aucun journal n’acceptera
Sans crainte de représailles et des menaces suivies
L’eau ne coule plus, n’égaie plus le lit pierreux
La montagne est grise comme ton cœur ce soir
Je m’apprête encore une fois à fuir pour ne pas savoir
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