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Opiniâtre
Comment ne pas le dire, comment ne pas regarder, comment taire le silence, comment cueillir les fleurs non écloses
Rester debout, le cœur dans les nuages, les mains vaines le long du corps dénudé au milieu du nulle part de l’âpre chemin
Qu’importent, alors, le souvenir des vagues amorties dans le sable, le feu de la nuit, l’offre sans conditions
Qu’importent la mélodie qui tord les feuilles des arbres, la liberté promise sous les cendres, les noms ciselés d’un geste tremblant
Qu’importe ce paysage veuf de toute chimère pour accrocher l’espoir
Demain je reviendrai jusqu’au bord de la fontaine et je boirai son eau une nouvelle fois
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