• Affronter le destin

    Forêt sombre

    Branches dénudées

    La peur marche devant

     


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  • L’arbre tend ses bras

    Sans souci de nos regards

    De nos souhaits

    De nos élans

    Il boit sa part de lumière

    S’éloigne de notre chemin

    Effiloche les nuages

    Porteurs de nos espoirs

    Et nous labourons le sol

    Pour y terrer nos angoisses

    Et notre peur du néant

     


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  • Deux petits livres en vente chez Priceminister:

    Passe-Temps

    87 Poèmes, 10 petites nouvelles

    Mots
    Nuages, couleurs évanouies
    Paroles sans raison
    Chansons enfantines
    Comptines pour vieux barbeaux
    Poèmes et récits pour égrener le temps

     

    Correteos

    104 Poemas y 13 relatos cortos


    Hago como que escribo relatos, versos
    A escondidas moldeo arcillas,
    Hago ánforas, orzas, figurillas
    Rellenas de esperanzas y recuerdos
    Para adornarlas
    Corto con un cuchillo blanco
    Ramitas de hierbabuena
    Así voy por mi sendero
    Correteando
    Desnudando palabras
    Deshojando mentiras
    En verdad
    Todo son inventos
    Melodías, cuentos
    Que saco de mis alforjas
    Las noches de luna llena

    ( http://www.priceminister.com/  Catégories: "Livres" Affiner la recherche: "Auteur", Recherche: "Jorge Castro")

     


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  •  

    Matin

    De lumière incertaine

    Noyé dans la brume

    Enroulée dans le regard

    Le vigile

    Depuis sa lanterne

    Annonce le passé

    Par deux fois oublié

    Mots

    Partis dans le ressac

    Pliés par un vent

    Venu de nulle part

    Tristesse

    De n’avoir de certitude

    De repère engoncé

    Dans l’esprit décontenancé

     


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  •  

    On se donne

    On donne

    La langue au chat

    Un mauvais renseignement

    On se dédit

    On dit

    Du mal du voisin

    Qui a mal pris

    Mon violon

    De je ne sais plus qui

    Mais pas vraiment à moi

    Qui rêvassais

    Comme le chat sans langue

    Que j’ai sauvé

    D’un miaulement sans espoir

    Le soir

    Où la chose arriva

    A mauvais port

    J’en suis témoin

    Contraint et forcé

    Par deux bracelets

    Dont on avait perdu les clés

    Dans l’affolement

    Et la fuite et le saut

    De toit en toit

    Esquivant balles et cheminées

    Mais toujours en avant

    Tant qu’il y aura de la pellicule

    Il y aura des gags

    A se décrocher

    Le long de la gouttière

    Qui contourne la fenêtre

    De la belle

    Au sommeil nu

    Bien gardé

    Par un autre voisin

    Parvenu là bien avant moi

    Et sans ma bénédiction

    Alors, que faire ?

    Comment sortir de ce dilemme ?

    Je suis le roi des fainéants

    Je vais me taire

    J’en sortirai comme je suis entré :

    Par effraction

    Par jeu de mots

    Il faut bien

    Que toute histoire ait une fin

    Et dans sa course, la belle étoile

    Eteignit la lumière du réverbère

    Tourna sept fois sa langue

    Longue en bouche

    Comme un drôle de vin

    Et ne dit plus rien

    Même pas au-revoir

     


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