• Sans faste

     

    Assis aux portes de l’heure

    Transfuge, vivante

    A l’orée de sa chaleur

    Salué des futurs disparus

    Grouillant de l’ignorance

    Qui guide leur démarche brouillonne

    Dans le lacis des branches basses

    Fleuries, gorgées de sucs gouteux

    Offerts sans aucune contrainte

    Se tient le vieux oublieux

    Des convenances, des rites

    Des fausses larmes séchées

    Au péril de l’oubli

    Le rayon de lune qui l’entoure

    Rature son nom de la dalle

    Et tire le rideau de la Scène

     

     


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