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Par tamanaco le 22 Février 2012 à 11:27
Le monde des mots
Tire le rideau
De nuages
Le monde sans mémoire
Sans corps
Monde échappé
D’un détour
Echappé d’un désir
D’un oubli
Du souvenir d’un moment de grâce
D’un moment de vie intense
Revêtu
D’un habit d’un autre temps
Revêtu
De l’ombre de la belle
Ombre portée
Accrochée au regard
A l’espoir
Chaque fois que la main
Serre doucement
L’oreiller
Obstinément creux
Et froid
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Par tamanaco le 9 Février 2012 à 08:18
Courir les mots
De telle ou telle bouche
En guise de vie
En guise d’espoir
En guise de chemin de fuite
Vers les nuages
Vers les terres vertes
Vers l’au-delà
La porte à côté
De la belle mort
La porte à côté du silence
Du vide de l’esprit
Mâché, malaxé,
Et jamais tout à fait digéré
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Par tamanaco le 5 Février 2012 à 07:50
Chanson
Poème
Cri
Attente
Déception
Mots
Déchainés
Au sens propre
L’autre est parti
Au bras d’une mariole
Qui passait
A cheval
Le long d’un champ
En jachère
Comme l’esprit
De l’écrivain
Endormi
Sur ses feuilles
De laurier
Blanchies
Par la nuit
Sans lune
A qui parler
De son malheur
De son vieillissement
De son hypocondrie
Lune absente
Car elle en a vu d’autres
En a ri d’autres
Sans plus de succès
Bref
Nuit noire
Dehors et dedans
Le chant des sirènes
Etant, lui aussi, une sornette
L’homme,
Car il en est un
Fait son deuil
Ferme d’un coup sec
Ses paupières
Son clapet
Et sa boite à malices
Vide à cette heure
Après avoir tout donné
Pour un amour sans prix
Sans lendemain
Et sans espoir
Mais, faut bien vivre
Du moins le dire
Et faire semblant
Alors il arbore
Son sourire festif
Publicitaire
Bidon
Aussi longtemps
Qu’un regard possible
Accrochera la ligne de ses pas
Perdus
Pour lui-même
Et s’endormira
Rêvant
Peu importe de qui
Ni de quoi
Avec l’espoir imbécile
Et lâche
Et inutile
D’un cadavre
Retrouvé par hasard
Enfin exquis
Reconnu tel
Pour une fois
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Par tamanaco le 29 Janvier 2012 à 07:24
De bon matin
A la poursuite
D’un esprit silencieux
D’une ombre devinée
D’un vouloir insatisfait
De bon matin
Routine et faux espoirs
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Par tamanaco le 18 Janvier 2012 à 07:23
Au bord d’un point de rupture
D’une falaise virtuelle/réelle
De la forêt arrive un vent mensonger
L’arôme d’une fleur fantasmée
Enveloppée de silence
Enveloppée du foulard d’une âme perdue
D’un souvenir effiloché
Accroché aux larmes que la pluie disperse
Le corps se fige affolé, sans comprendre
Rien ne sert de sourire. Le temps s’est pendu
A la branche du matin
N’espérez rien. Revenez demain
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