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Très près, trop près
Rouge à lèvres
Parfum
Pupilles émerveillées
Si peu de choses
Un monde
Dans le soir qui se couche
Au-delà
D’un horizon pourpre
Et fuyant
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Pourquoi n’ai-je jamais entendu le son de ta voix,
Les mots de ta langue ?
Pourquoi n’as-tu pas plus tôt lancé ce cri
Cet appel ?
Pourquoi dis-tu connaître le sort du mensonge,
Le sort du silence ?
Quelle drôle de nuit, que celle de nos incertitudes
De nos aveuglements !
Nuit d’amour non dévoilé, de matins sans aube
De lunes effacées
Quel sombre réveil, alors que tu es partie tôt
Que tu n’as peut-être jamais été là
A l’autre creux du lit
Sans draps
Je tire les rideaux sur cet étrange parfum
Dont je ne saurai jamais le nom
Ni la fleur
Ni le corps qui le porte
Lorsque mes yeux chavirent au bout de ta rumeur
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Il faut creuser le sillon
Accrocher la lumière
Saisir le vent
Alors, peut-être
La fenêtre invisible
S’ouvrira-t-elle encore une fois
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Mots flèches fichés dans l’iris de mes yeux
J’ai oublié mon nom
Et la douce lourdeur de tes seins
Matin sombre insinué
Dans l’échancrure de tes lèvres
Rageusement fermés
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Ecrire sans dévoiler la vérité
Enfouie quelque part
Dans la brume de l’inconscient
Peur de quoi ?
Replonger dans le silence
Tourner le regard
Rien, il n’y a rien
L’air bruisse dans la chambre
Efface l’ombre d’un sentiment
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